Le vieux qui lisait des romans d'amour - Luis Sepùlveda
Luis Sepùlveda (Chili) - Le vieux qui lisait des romans d'amour - 8/10
Au vu des nombreuses critiques positives lues à propos de ce roman, je me fesais une joie de le découvrir. Pas déçu parce que l'histoire est très belle, le personnage principal Antonio José Bolivar est attachant, le décor sublimement planté.
Seulement, je m'attendais à une histoire plus abondante, plus complexe, plus proche d'un Gabriel Garcia Marquez par exemple.
Ici, j'ai eu l'impression de lire un roman pour la jeunesse (sans aucun à priori pour ce genre de littérature bien nécessaire pour leur donner le goût à la lecture) mais ce n'est pas ce qui m'intérêsse pour le moment.
Voilà pourquoi, la note n'est que de 8/10.
Beaucoup de lecteurs ont également parlé de roman écologique et je peux comprendre ce point de vue mais je ne pense pas que ce soit le thème principal du roman. Dans ce genre, je suggèrerai: Les racines du Ciel de Romain Gary et pour la littérature sud-américaine, Cent ans de solitude reste l'incontournable...
4ème de couverture:
Lorsque les habitants d'El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d'amour. En se lancant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée.
Prix Relais H du roman d'évasion 1992
Prix France Culture étranger 1992
Points - 1992 - 120 pages - ISBN 2020239302